En garnison à Metz puis à Saint-Avold, le 16e bataillon appartient à la 11e division lorsque la guerre est déclarée. Le 9 septembre, il pénètre en Allemagne avec sa division et prend position en Sarre. Quelques jours plus tard, l'ordre de repli arrive. Après diverses opérations de faible envergure à la frontière, le 16e bataillon est envoyé au repos à Château-Salins.
6 avril 1940 : il est désigné pour faire partie de la 3e Division Cuirassée (3e DCR) montée à la hâte devant le péril imminent. Devenu Bataillon de Chasseurs Portés, le 16e bataillon ne perçoit qu'environ 50 % du matériel de dotation.
mai : après le début de l'offensive allemande, le 10 mai. Le 13 mai, le front est percé à Sedan et la Meuse franchie par les éléments de tête du 19e corps blindé du général Guderian (régiment d'infanterie Grossdeutschland, abréviation IRGD).
14 mai : les divisions blindées (Panzerdivisionen, abréviation Pz-Div) franchissent à leur tour la Meuse et attaque en direction de l'ouest (1re et 2e PZ-Div) et du sud (10e Pz-Div et IRGD) pour élargir la tête de pont.
14 - 18 mai : le haut commandement français, comprenant enfin ce qui se passe, tente de colmater la brèche avec le groupement Flavigny (3e DCR, 3e DIM et reliquats de la 5e DLC) : ce sont les très violents combats de Stonne où ces unités d'active affrontent la 10e Pz-Div et le IRGD. Le Bataillon participera à cette bataille en interdisant les ponts du canal des Ardennes devant Tannay, au sud-ouest du dispositif. Les combats sont très durs et près de 40% de ses effectifs disparaissent (150 tués).
26 mai : à l'arrière, notamment dans la région de Stonne et sur le canal des Ardennes, les combats se poursuivent. La 3e DCR durement éprouvée se replie vers le centre des Ardennes.
juin : le 4 juin la bataille de Dunkerque se termine. Le 5 juin commence la seconde phase des opérations.
10 juin : combats à Perthes où le bataillon perd 45 hommes sur les 250 qui lui restent.
12 juin : combats à la ferme de Vadenay.
13 - 14 juin : le 16e bataillon tente d'interdire le franchissement de la Marne. C'est dans la région de Flavigny, le 17 juin, qu'il reçoit l'ordre de cesser le combat.
17 juin : au soir, le chef de corps ordonne aux survivants de se séparer et de partir en petits groupes plein Sud, vers le Nivernais, où presque tous se retrouveront trois semaines plus tard, juste avant la dissolution officielle du bataillon. Il importe de souligner que le 16e BCP fait partie de ceux qui n'ont pas faibli en 1940 : près de 250 des siens (9 officiers, 41 sous-officiers et environ 200 chasseurs) ont laissé leur vie au combat et pour son action sur le canal des Ardennes, le bataillon sera cité à l'ordre de l'armée et autorisé à inscrire « Tannay » dans les plis de son fanion.
(Historique trouvé sur internet mais je ne me souviens pas sur quel site, merci à l’auteur.)
Figurines Caesar
6 avril 1940 : il est désigné pour faire partie de la 3e Division Cuirassée (3e DCR) montée à la hâte devant le péril imminent. Devenu Bataillon de Chasseurs Portés, le 16e bataillon ne perçoit qu'environ 50 % du matériel de dotation.
mai : après le début de l'offensive allemande, le 10 mai. Le 13 mai, le front est percé à Sedan et la Meuse franchie par les éléments de tête du 19e corps blindé du général Guderian (régiment d'infanterie Grossdeutschland, abréviation IRGD).
14 mai : les divisions blindées (Panzerdivisionen, abréviation Pz-Div) franchissent à leur tour la Meuse et attaque en direction de l'ouest (1re et 2e PZ-Div) et du sud (10e Pz-Div et IRGD) pour élargir la tête de pont.
14 - 18 mai : le haut commandement français, comprenant enfin ce qui se passe, tente de colmater la brèche avec le groupement Flavigny (3e DCR, 3e DIM et reliquats de la 5e DLC) : ce sont les très violents combats de Stonne où ces unités d'active affrontent la 10e Pz-Div et le IRGD. Le Bataillon participera à cette bataille en interdisant les ponts du canal des Ardennes devant Tannay, au sud-ouest du dispositif. Les combats sont très durs et près de 40% de ses effectifs disparaissent (150 tués).
26 mai : à l'arrière, notamment dans la région de Stonne et sur le canal des Ardennes, les combats se poursuivent. La 3e DCR durement éprouvée se replie vers le centre des Ardennes.
juin : le 4 juin la bataille de Dunkerque se termine. Le 5 juin commence la seconde phase des opérations.
10 juin : combats à Perthes où le bataillon perd 45 hommes sur les 250 qui lui restent.
12 juin : combats à la ferme de Vadenay.
13 - 14 juin : le 16e bataillon tente d'interdire le franchissement de la Marne. C'est dans la région de Flavigny, le 17 juin, qu'il reçoit l'ordre de cesser le combat.
17 juin : au soir, le chef de corps ordonne aux survivants de se séparer et de partir en petits groupes plein Sud, vers le Nivernais, où presque tous se retrouveront trois semaines plus tard, juste avant la dissolution officielle du bataillon. Il importe de souligner que le 16e BCP fait partie de ceux qui n'ont pas faibli en 1940 : près de 250 des siens (9 officiers, 41 sous-officiers et environ 200 chasseurs) ont laissé leur vie au combat et pour son action sur le canal des Ardennes, le bataillon sera cité à l'ordre de l'armée et autorisé à inscrire « Tannay » dans les plis de son fanion.
(Historique trouvé sur internet mais je ne me souviens pas sur quel site, merci à l’auteur.)
Figurines Caesar
J’ai assombri le bleu et rehaussée de jonquille.
"Et le 16 est toujours ? D'acier"
"Et le 16 est toujours ? D'acier"
Les premières photos avant d’assombrir les pantalons
C'est bien le court historique de début d'article !
RépondreSupprimerC'est aussi une pat de Notre & notre passion !
Tu as bien fait d'assombrir le bleu, c'est beaucoup mieux !
Bravo !
Merci Sire.
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